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Résumé

Compositeur français, Mark Andre est l’auteur d’une œuvre au questionnement religieux inquiet. Ce sont d’abord, au cours des années 1990, les écrits de Jean Duns Scot, sa notion de compossible, sa définition de Dieu comme ens infinitum et une insistance sur sa toute-puissance, qui déterminent une interprétation de l’Ars subtilior, du renouveau de la notation introduit par les théories de Francon de Cologne et des conséquences de l’art mensuraliste sur l’œuvre propre de Mark Andre. À la théologie succèdent peu à peu des sources bibliques, le plus souvent réduites à quelque particule. Dans le triptyque …auf…, convoquant le modèle de la Résurrection et une dialectique latente, trois typologies sonores traduisent le fond obscur de la déité et la percée de la mystique rhénane, dans les formes musicales comme dans la diversité des modes de jeu. Enfin, la convolution qui affecte les pliages électroniques du troisième volet se charge d’une signification existentielle, métaphysique et religieuse.

Mots clés: Ars subtilior, convolution, mystique, Résurrection, théologie

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