Résumé
Attaché à la sophistication du système de notation musicale occidental, désirant également une communication directe et immédiate, c’est au contact de l’Autre qu’[Evangelista] a trouvé des réponses, en particulier dans le gamelan indonésien (balinais et javanais). Mais l’Autre, c’est souvent aussi soi-même (nous sommes «étrangers à nous-mêmes», selon la formule de Julia Kristeva). Ainsi, découvrant un jour une puissante empreinte de musiques arabes dans le folklore de son Espagne natale, Evangelista s’est mis à l’écoute des autres jusque dans les chansons de son enfance.
— Maxime McKinley
Dans ces trois aventures artistiques [La porte, Manuscrit trouvé à Saragosse, Je me souviens d’un soir d’été à Montréal], une même collaboration exaltée avec un musicien pour qui le souci primordial exige que chaque mot soit entendu et compris, car pour lui l’équilibre entre langue et musique est essentiel à la valeur esthétique de l’œuvre. Entre le mot et la note, une alliance qui révèle un chemin vers le langage en tant que tel, la faculté expressive de l’humain quelle qu’en soit la modulation, verbale ou musicale.
— Alexis Nouss