Résumé
La SMCQ a toujours suscité le débat. Au départ, elle était le seul organisme voué à la musique contemporaine au Québec (il fut même le premier du genre au Canada). C’était alors une époque héroïque où une poignée de pionniers cherchaient à imposer leurs convictions, envers et contre tous. Avec le temps, l’organisme s’est — en toute conscience — institutionnalisé. En 2017, la SMCQ n’est pas spécialement la voie (ni la voix) de la jeunesse branchée et de l’underground, et le milieu des musiques de création s’est considérablement diversifié durant ce demi-siècle.
— Maxime McKinley
Cela fait […] 50 ans que la SMCQ présente en concert la musique de notre temps. Son demi-siècle fait de la SMCQ l’une des plus anciennes organisations se consacrant à la musique contemporaine, et on peut dégager certaines constantes au cours de ces années, d’autant plus aisément qu’elles s’articulent en deux grandes périodes artistiques: celle du cofondateur Serge Garant (1966-1986) et celle de son successeur Walter Boudreau (depuis 1988), les deux saisons (1986-1987 et 1987-1988) durant lesquelles Gilles Tremblay occupa la direction artistique étant considérées comme un intérim. Parmi ces constantes: le désir de présenter, dans le grand concert du répertoire international, la musique des compositeurs d’ici, en création souvent, et en commande lorsque c’est possible.
— Réjean Beaucage
Numéro publié avec le soutien de la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ) et de la Fondation SOCAN.