Toutes réalisées par Robert Wolfe, les oeuvres en noir et blanc regroupées dans le présent numéro entretiennent une parenté avec l’univers de l’énergie, du bruit et des ondes. Souvent l’image n’est pas chargée; au contraire presque rien. La gestualité y est omniprésente, sourde et parfois même brutale, car il s’agit de surfaces construites par gestes rapides et violents. Le blanc et le silence toutefois parviennent à s’infiltrer entre ces noirs et l’interstice se met alors à parler. Car qui dit silence sous-entend sonorité; les résonances sont alors poétiques autant que musicales.