«D’une formation marquée par le Bauhaus, j’ai gardé la jubilation de la combinatoire graphique. Pour qui manipule les images, la tentation de l’abstraction finit toujours par surgir, elle est revenue au détour d’une recherche photographique pour la revue CIRCUIT. la démarche créatrice de Gilles Tremblay, passant de la graphie des écorces de bouleaux au monde des sons, m’a renvoyée à mes anciennes surprises de laboratoire lorsque les hasards de la chimie photographique volontairement malmenée faisaient apparaître, à partir d’éléments figuratifs, des mondes cachés. Avec l’ordinateur, la rapidité d’opération est plus grande mais inversement proportionnelle aux possibilités de surprise. Il a fallu redévelopper avec la machine la trituration joyeuse du hasard.»
—Danielle Péret